FanFic' du Réparateur de Pneus :
Le Passage se dérOule dans l'Appartement de Marie Kermeur à Brest pendant l'Orage qui les empêche de revenir sur l'Île [Episode 3] ...
[ ... " - Vous inquiètez pas , vous n'allez pas dormir dehors, il y a mon appart' à Brest ! Dit Marie.
- Qu'est ce qu'on attend pour y aller, lui Répondit Lucas " ... ]
L'ambiance était chaleureuse dans l'appartement de Marie. Des pêles-mêles de photos ornaient les murs. Lucas traversa l'appartement tout en surveillant du coin de l'oeil son portable : il avait envoyé les pneus de son 4x4 à la PS, en joignant des empreintes de Marie & avait demandé à ce que soient comparées les deux types d'empreintes. Pour faire avancer les choses, il avait expliqué que c'était sans doute les empreintes d'un témoin oculaire important. Il ne préférait pas expliquer la vérité au sujet de ses intentions d'exploitation des résultats des empreintes.
Le technicien de la Police Scientifique, intimidé par le ton de Lucas, que ce dernier savait prendre pour arriver à ses fins, lui avait promis des résultats dans les 4 jours. On était le soir du cinquième.
" - Dîtes, moi Commendant, commença Marie, vous n'auriez pas fin, par hasard ? Je sais que vous êtes hermétique à la Bretagne et à ses produits, mais je pense que dans mon congélateur, on devrait trouver quelque chose de bon, moins qu'un produit breton mais bon.
- Ils font du bon pinard en Bretagne ? lui demanda en guise de réponse, Lucas
- Bonne question, mais franchement je n'en sais rien, je n'aime que le Cidre Doux & le Bordeaux. Acheva Marie "
Le repas se déroula dans de bonnes conditions, Marie étant une excellente réchauffeuse de plats surgelés. Elle découvrit Lucas sous un autre jour; quand ils cessèrent de parler de l'enquête à Ty-Kern, ils se racontèrent leurs débuts dans la Police. Elle prit plaisir à lui raconter ses meilleurs moments passés au poste & les meilleures enquêtes qu'elle avait faîtes; lui l'écoutait & avait même l'air dêtre intéréssé. Lucas fut surpris de constater qu'à la vitesse d'élocution qu'elle employait dans la discussion, elle ne devait pas avoir beaucoup de confidents pour entendre sa vie de Flic. Il fut pris d'une soudaine tendresse à son égard avant d'être rappelé à l'ordre par la photo de Christian Bréhat trônant sur le buffet du salon.
Marie sortit de la salle de bain, les idées embrouillées par la chaleur du bain et par le cidre bu avec Lucas. Elle le regarda avec attention. Il était assis au coin du canapé d'angle et lisait le "Police Hebdo : Comment être le plus performant dans votre Métier ", il avait enlevé son pull car Marie avait monté le chauffage qui marchait toujours, même l'Eté. Tout d'un coup, sans réellement comprendre pourquoi, elle eut envie de lui, elle eut envie aussi de le taquiner, de le chercher. Toujours habillée d'un simple peignoir, elle partit s'asseoir à côté de lui. Lucas, troublé par la présence de Marie, pratiquement nue, à côté de lui, essaya de recouvrir ses esprits, en s'efforçant de regarder la photo du Surcouf. Marie qui n'avait rien loupé de sa réaction, commença à le chercher :
" - Alors, commendant, on reste de marbre devant des tas de cadavres, mais devant moi on s'embrouille ? Je croyais que ..., fit elle en faisant mine de rechercher quelque chose dans ses souvenirs, "Le jour où vous me tomberez dans les bras, ce sera à jeun et de votre pleine volonté ..., je me souviens de votre phrase, mais laissez moi vous dire, cela n'arrivera jamais, finit Marie en essayant plus de se persuader, que de persuader Lucas.
- J'ai toujours raison, vous verrez bien, lui répondit Lucas, que la phrase prononcé un autre soir alcolisé avait revigoré. "
Marie se releva pour aller chercher un verre dans le Buffet, et d'un geste trés marqué, elle baissa le cadre contenant la photo de Christian, qui apparut comme un signe à Lucas; qu'elle était pleinement consentante.Il se leva à son tour, s'approcha d'elle, posa ses mains sur ses hanches, l'embrassa dans le cou, tandis que cette dernière frissonait de plaisir, et la retourna vers elle. Tandis qu'il s'approchait pour l'embrasser à nouveau, elle défit son peignoir.
A ce moment là, le téléphone portable de Lucas sonna. Malgrè la difficulté de se détacher de Marie dans un moment hors du temps comme celui-là, il l'attrapa dans sa poche :
" - Résultat positif, commendant, les deux empreintes coincident, vous avez votre coupable, pour vos pneus ! Ce qui m'étonne c'est que ces empreintes soient fichés à la FNAED, comme étant celle du Capitaine Marie Kermeur, ce serait donc elle qui aurait crevé vos pneus ? articula une voix à l'autre bout de la ligne. "
Marie qui n'avait rien loupé de la conversation et savait parfaitement à quoi faisait référence l'expert, rougis violemment sous le regard amusé de Lucas. Toujours nue, elle partit à l'autre bout de la pièce en remettant son peignoir.
Comprenant qu'elle n'obtiendrait plus rien de Lucas, cette nuit là, en tout cas sans dire explicitement à Lucas qu'elle avait envie de lui, elle partit s'allonger sur son lit. Elle entendit Lucas remercier son interlocuteur et raccrocher. Elle se risqua à regarder en bas, il se déshabillait et s'allongeait sur le canapé qu'elle lui avait attribué quelques heures plus tôt.
Quelques minutes plus tard, il demanda à Marie, si elle connaissait un garage spécialisé dans les répararations des coups bas de Femmes-Flics jalouses. Saissisant cette attaque pour se défendre, elle lui répliqua, que tout le monde avait envie de le faire sur l'Île et elle n'avait, donc fait qu'aider le peuple, ce qui caractérisé les fonctions de son métier. Lucas totalement sous le charme de la mauvaise foie de la jeune femme, se leva d'un bon, monta les quelques marches qui le séparaient du lit de Marie, grimpa au dessus d'elle et lui demanda :
" - Si une seule bretonne à Ty-Kern avait envie de moi, vous seriez prête à coucher avec moi, Capitaine, pour subvenir aux besoins du peuple ?
- Ce serait vraiment trop de sacrifices, je ne crois pas que cela rentrerait dans mes fonctions, le métier du Flic s'arrête où commence son métier d'être humain.
- Trés bien Capitaine, je voulez juste me rassurer sur l'état de votre dévouement au Ministre de l'Intérieur, acheva Lucas en repartant se coucher sur le canapé, qui lui parut moins douillet que le lit qu'il aurait pu partager avec Marie.
Chacun s'aventurant dans des rêveries interdites, Marie et Lucas s'endormirent.